Les limites des sableuses à billes traditionnelles
pour l'élimination des poudres SLS et MJF
Tout propriétaire d’une imprimante 3D PBF connaît les difficultés liées au décapage manuel de chaque pièce retirée du gâteau de poudre.
Pour les petites imprimantes 3D de bureau ou de laboratoire comme la Lisa ou la Fuse 1, cela ne pose pas vraiment de problème : les volumes d’impression sont faibles et la plupart de leurs utilisateurs peuvent accepter de passer quelques heures par semaine à microbiller manuellement leurs pièces.
Mais lorsqu’il s’agit de systèmes EOS, 3D Systems, Farsoon ou HP , les choses changent : ces machines sont rapides, avec des volumes de fabrication allant de 50 à plus de 200 litres. L’automatisation est indispensable si l’on veut avoir un flux de travail durable et rentable.
Bien qu’il existe sur le marché des outils de microbillage automatiques, basés sur les anciens concepts de barils rotatifs et de bandes, nous pensons qu’il existe des limitations qui font que ces systèmes sont peut-être bons mais pas optimaux.
Les limites des sableuses à billes traditionnelles
pour l'élimination des poudres SLS et MJF
Première limitation :
La cinétique
Dans un tonneau rotatif ou sur une bande, les pièces se heurtent inévitablement les unes contre les autres pendant le processus de microbillage.
Cela peut entraîner la rupture des pièces et rend certainement difficile, voire impossible, le traitement de pièces massives et minces dans le même lot.
Deuxième limitation :
Les volumes
Sur le marché, il existe des sableuses à barillet et à bande avec des volumes disponibles allant de 30 à 60 litres, ces dernières se situant bien sûr dans la partie supérieure de la fourchette de prix.
Et si un système de 30 litres peut en séduire plus d’un, il est assez limité pour quiconque a besoin de traiter de grandes pièces ou de nombreuses pièces parce qu’il possède plus d’une imprimante 3D. Et ce, sans penser à la limitation n° 1.
Troisième limitation :
Coût par volume
Outre la main-d’œuvre, les coûts du matériel ont un impact sur le prix par pièce, et tous les systèmes de sablage « traditionnels » disponibles pour pour le secteur de l’impression 3D ne semblent pas présenter un excellent rapport coût/volume de traitement.
Technologie IntegrAM VibroBlast
Une nouvelle approche au dépoudrage automatique
pour l'impression 3D PBF
Qu’apporte donc la technologie VibroBlast à l’automatisation du post-traitement ? Nous nous baserons sur le chapitre ci-dessus pour en illustrer les avantages.
Bénéfice #1: La KINETIQUE
Avec les machines VibroBlast, les pièces à décaper reposent sur (et à l’intérieur) d’un lit de média vectoriel élastique qui a les fonctions suivantes :
- Permettre une rotation libre de 360 degrés des pièces à l’intérieur de la cuve
- Servent de damper entre les pièces, limitant la possibilité d’un impact direct entre elles
- Aider à éliminer la poudre qui reste attachée aux surfaces même si elle ne devrait pas l’être (en raison d’une surchauffe pendant l’impression ou du vieillissement de la poudre). Il s’agit donc de reproduire en quelque sorte ce que vous faites normalement avec vos doigts lorsque vous nettoyez les pièces manuellement.
Vos pièces sont entre de bonnes « mains » (supports vectoriels élastiques, qui servent également d’amortisseurs).
Bénéfice #2: LES VOLUMES
Les cuves de traitement toroïdales de VibroBlast ont des volumes allant de 50 à 520 litres, avec un volume disponible de 2/3 de la valeur nominale.
Cela rend nos systèmes idéaux pour tout type de production, des machines de taille moyenne comme les EOS Formigas jusqu’aux 3D Systems sPro230. Et tout ce qui se trouve entre les deux.
Avantage #3: RSI
Outre les avantages susmentionnés, nos systèmes présentent également le meilleur rapport coût/volume, ce qui en fait un excellent choix non seulement d’un point de vue technique, mais aussi du point de vue du retour sur investissement.
La gamme de volumes couverte par la série VibroBlast repousse les limites de ce que vous pouvez dépoussiérer, à la fois en termes de taille et de quantité.
Un graphique qui compare le coût moyen par volume des systèmes VibroBlast aux solutions classiques que l’on peut trouver sur le marché de la fabrication additive.